Les ballades de Jean-François RAUZIER sont nées comme ces airs obsédants qui accaparent nos esprits et ne connaissent ni exorde ni fin. Il s’agit d’être en route.  Une impression filmique enrobe ce parcours initiatique. Ses grands formats iconiques n’en contentent plus l’artiste qu’il s’étend, cherche et pousse l’espace, ajoutant frénétiquement moults détails qui ne sauraient supporter la restriction des cadres. Il a besoin de s’évader, de se promener, d’errer. Hyperphotographe, architectonique, rétro-futuriste… Mais aussi muraliste, fresquiste, street artiste. Le mouvement RAUZIER ne connaît pas de limite, il est aussi avide de surfaces imaginaires que ses univers anthropiques nous absorbent. Travelling de vies ou courts métrages hétérotopiques, la ballade est épique…L’artiste exulte au gré de ses ballades, nos rêves secrets d’éternité, de liberté et d’infini. Ici, Paris s’hybride insolemment.Nina SALES